A Almaty, des candidats de l’opposition qui ne sont pas parvenus à se faire élire lors des dernières élections parlementaires unissent leur voix et refusent de reconnaître les résultats officiels définitifs, qu'ils jugent illégitimes. Ensemble, ils créent un groupe, le Parlement populaire, pour faire bloc contre le régime.

Le 19 mars dernier, les électeurs kazakhs se rendaient aux urnes pour élire les nouveaux députés du Majilis (le parlement kazakh) et des maslikhats (districts locaux). Beaucoup d’énergie a été consacrée à la campagne électorale, particulièrement dynamique cette année puisqu'elle autorisait à se présenter pour la première fois depuis 2004 des candidats indépendants et non affiliés à des partis politiques. La fièvre électorale n'est cependant pas parvenue à contaminer les électeurs, en témoigne le taux de participation de 54 % dans tout le pays, d'après l'agence de presse

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