En réponse aux propos controversés de nationalistes russes, la Chambre basse du Parlement ouzbek a voté un projet de loi permettant l'expulsion et l'interdiction de séjour des "étrangers indésirables". Mais la nouvelle loi inquiète les acteurs de la société civile et les journalistes, qui craignent des détournements et des mésinterprétations.
Le 25 juin dernier, la Chambre basse de l'Oliy Majlis, le Parlement ouzbek, a adopté en deuxième lecture un projet de loi amendant la loi "Sur le statut juridique des citoyens étrangers et des apatrides en République d'Ouzbékistan". Le projet de loi avait été annoncé quelques jours plus tôt par le service de presse de la Chambre.
Le communiqué évoquait "la nécessité d'établir de nouvelles mesures pour protéger la souveraineté et l'intégrité territoriale de l'Ouzbékistan dans les conditions modernes de la mondialisation." Le projet de loi est inspiré de lois similaires en vigueur au Kazakhstan, en Azerbaïdjan, en Russie, en Pologne, en Biélorussie ou encore en Chine.
Plusieurs critères peuvent ainsi permettre de qualifier un citoyen étranger d'"indésirable". Quiconque tiendrait des propos, ou commettrait des actes, contredisant la souveraineté de l'Etat, l'intégrité territoriale et la sécurité de l'Ouzbékistan, incitant à l'inimitié interétatique . . .
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