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Malgré les réformes, le travail des journalistes reste difficile en Ouzbékistan

Près de trois ans après l'arrivée d'un nouveau pouvoir en Ouzbékistan, la liberté de la presse progresse peu à peu dans le pays le plus peuplé d'Asie centrale. Pour autant, les défis restent nombreux.

Liberté de la presse journalisme Ouzbékistan
Le journaliste ouzbek Nikita Makarenko décrit l'état de la presse ouzbèke en 2019.

Près de trois ans après l'arrivée d'un nouveau pouvoir en Ouzbékistan, la liberté de la presse progresse peu à peu dans le pays le plus peuplé d'Asie centrale. Pour autant, les défis restent nombreux.

Novastan reprend et traduit ici un article initialement publié par le média ouzbek Gazeta.uz.

Être journaliste en Ouzbékistan est encore difficile et dangereux. Lors de la journée mondiale de la liberté de la presse le 3 mai dernier, le journaliste ouzbek Nikita Makarenko a décrit à nos confrères de Gazeta.uz la situation de la liberté d'expression dans le pays et des difficultés que les journalistes doivent surmonter.

Le texte qui suit est écrit par Nikita Makarenko à la première personne.

Allô ! Ami lecteur. Si vous nous entendez maintenant, c'est nous, la presse libre. Nous existons. Ces mots ne sont pas dictés par le fonctionnaire, il n'y a pas de superviseur dans le dos, ils ne seront pas approuvés par le censeur. Je vais mettre un point et l'éditeur cliquera sur le bouton « Publier ». C'est déjà une réussite énorme pour l'Ouzbékistan.

Peut-être qu'après avoir cliqué sur le bouton et que le texte apparaîtra sur le site, nous n'aurons pas de problème pour cela. Ils n'appelleront pas, ne nous mettront pas la pression, ne nous menaceront pas. Peut-être. A chaque fois, c'est une énigme. Y aura-t-il des conséquences, ou pas ? C'est la plus grande question pour un journaliste dans notre pays. Nous leur demandons à chaque fois et sautons dans l'inconnu à chaque fois en cliquant sur le bouton « Publier ». Et si ça ne plaît pas à quelqu'un « là-bas » ?

Lire aussi sur Novastan : Les droits de l’Homme progressent lentement en Ouzbékistan

C’est la raison pour laquelle l’édito est appelé "Dans l’attente des conséquences". La pièce « Liberté d'expression en Ouzbékistan" se compose en deux actes. L’acte 1 : « La rédaction ». L’acte deux : « Dans l’attente des conséquences ». Le processus créatif en Ouzbékistan dans les médias indépendants se déroule aujourd'hui librement, et . . .

Commentaire (1)

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arslan, 2019-09-16

Article tres interessant , par contre n oublions pas que l Ouzbekistan s ouvre tout doucement mais surement , quand a la liberte de la presse , ne soyons pas dupe non plus , car meme en France , la presse n est pas totalement independante aujourd hui , et la liberte d etre entendu de chacun n est pas forcement compatible avec le pouvoir en place !
Ne croyons pas non plus que la censure n existe pas ici , elle est presente et largement favorable a une certaine classe de personne

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