Depuis début septembre, des camions de marchandises à destination du Tadjikistan, mais aussi de l’Ouzbékistan et d’autres pays s’amoncellent aux frontières turkmèno-iranienne et turkmèno-ouzbèke et sont contraints de faire un détour pour éviter le Turkménistan, en passant par les pays voisins.
Les premiers conducteurs de camions ont été bloqués à la frontière turkmène le 2 septembre dernier. Une situation que les autorités turkmènes attribuent à la lutte contre le trafic de drogue dure depuis près d’un mois, bloquant ainsi le commerce international dans la région, alors que le Turkménistan veut devenir un hub de transit des marchandises pour toute la zone.
Une route de substitution et des blocages qui coûtent chers
Selon ASIA-Plus, citant des sources du ministère tadjik des Transports, seuls quelques camions transportant des marchandises pour les entreprises impliquées dans la construction de la mosquée de Douchanbé ont réussi à atteindre le Tadjikistan en traversant le Turkménistan.
Les autres restent soit à la frontière du Turkménistan, soit se dirigent vers la frontière azerbaïdjanaise pour atteindre le . . .
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