Les élections présidentielles qui auront lieu le 4 décembre 2016 sont particulières : il s'agira de la première édition sans l'incontournable Islam Karimov, Président constamment réélu depuis 1991. Dans ce pays souvent considéré comme un exemple en matière de régime autoritaire, il est intéressant de constater comment les codes électoraux de la démocratie libérale semblent respectés par les autorités.
Les élections présidentielles ouzbèkes se tiendront le 4 décembre, exactement trois mois après la mort du « Père de la Nation ». L'enjeu est de taille, puisqu'Islam Karimov a toujours été le Président incontesté du pays depuis l'indépendance, s'assurant que personne dans les sphères du pouvoir n'ait une autorité suffisante pour menacer son pouvoir. Malgré cela, sa succession est d'ores et déjà assurée : son Premier ministre, Chavkat Mirzioïev, a pris le contrôle de l'Etat en se faisant nommer Président provisoire quelques jours après sa mort.
Une représentation égale des candidats
Si l’issue de l’élection fait ainsi peu de doutes, Mirzioïev étant déjà considéré comme le successeur naturel et légitime d’Islam Karimov en endossant le rôle de Pr . . .
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