Le tournage du documentaire « Dernier été d’enfance » s’est achevé aux États-Unis. Si le projet s’est réalisé en un peu plus d’un an, il s’agit pour le New-Yorkais Viatcheslav Chatokhine, son réalisateur, du travail de toute une vie.
Novastan reprend et traduit un article paru initialement dans Centre-1.
Viatcheslav Chatokhine a confié au média en ligne Centre-1 comment l’histoire de sa famille a été le fondement de son documentaire, récit de l’évacuation des Juifs vers l’Ouzbékistan au cours de la Seconde Guerre mondiale.
Son origine tachkentoise, le réalisateur la doit à sa grand-mère et à sa mère, qui ont fui Poltava, dans l’actuelle Ukraine, alors ravagée par les bombes allemandes. Chatokhine et le réalisateur Nabi Razakov, ancien employé de la télévision ouzbèke, ont voulu transposer à l’écran l’évacuation des Juifs vers l’Ouzbékistan entre 1941 et 1943 en prenant soin de n’y montrer que la réalité et de ne pas politiser leur œuvre.
Les héros de leur film, ce sont les enfants, envoyés au loin pour les sauver des camps de concentration et des affres de l’occupation. En Ouzbékistan, la population locale a partagé le peu . . .
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Julien, 2018-04-7
Quel est l’intérêt de ne pas »politiser l’oeuvre »? Faire du révisionnisme par omission?
Si cet événement s’est produit, c’est en grande partie parce qu’il s’agissait de l’URSS, un pays socialiste, qui ne faisait pas de distinction racistes entre les peuples…- à la différence de la France d’alors par exemple -.
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