Peu après la prise de pouvoir de Sooronbaï Jeenbekov à la dernière élection présidentielle, « Nouvelle Voie », un nouveau mouvement, est apparu dans le paysage politique du Kirghizstan. Fondée en tant qu’organisation non-gouvernementale, l’association communiste milite pour l’avènement d’un Kirghizstan socialiste. Quels sont les enjeux de ce mouvement ? Pourquoi le communisme reste-t-il, pour certains Kirghiz, une idéologie politique encore convaincante ?
Novastan reprend et traduit un article initialement paru dans notre version allemande.
À Bichkek, l’été dernier, une action coup de poing révélait un nouveau mouvement politique. En pleine nuit, des activistes ont rebaptisé l’avenue Tchouï, axe principal du centre-ville. Le mot « Tchouï » a été ainsi remplacé : la route qui borde la Maison Blanche et la place Ala-Too s’appelle désormais « Avenue Staline ». L’affaire a agité les médias kirghiz et un groupe de jeunes adultes a revendiqué l’action. Ils se nomment les « Nouveaux Staliniens ».
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