Accueil      Sapar Issakov, ancien Premier ministre kirghiz, en état d’arrestation

Sapar Issakov, ancien Premier ministre kirghiz, en état d’arrestation

L'ex-Premier ministre du Kirghizstan a été arrêté le 6 juin dernier pour des faits de corruption et de lobbying. Cet épisode est le dernier en date d'une chasse aux anciens soutiens de l'ex-Président kirghiz, Almazbek Atambaïev.

Sapar Issakov, ex-Premier ministre du Kirghizstan.

L'ex-Premier ministre du Kirghizstan a été arrêté le 6 juin dernier pour des faits de corruption et de lobbying. Cet épisode est le dernier en date d'une chasse aux anciens soutiens de l'ex-Président kirghiz, Almazbek Atambaïev.

C'est un nouveau rebondissement sur la scène politique kirghize. L'ancien chef du gouvernement du Kirghizstan Sapar Issakov est accusé d'être impliqué dans une affaire de corruption liée à des investissements dédiés à la rénovation de la centrale de chauffage de Bichkek. Il a été arrêté le mardi 6 juin par les autorités kirghizes. Sa détention durera deux mois avant un éventuel procès.

L'ex-Premier ministre est accusé d'avoir fait du lobbying au profit de la compagnie chinoise Tebian Electric Apparatus (TBEA), lui accordant un contrat privilégié pour rénover la centrale. Celle-ci était tombée en panne en janvier dernier, provoquant un large scandale et laissant . . .

Commentaire (1)

Votre commentaire pourra être soumis à modération.

Kanybek KUDAYAROV, 2018-06-8

Le Kirghizistan connaît des moments très intéressants (étapes) du développement politique au cours de sa période d’indépendance. Depuis le début des années 1990 à 1996, nous avons observé le développement rapide de la République kirghize dans la direction de la ville. Depuis l’ancienne moitié des années 1990, ces transformations ont été en grande partie suspendues. Commence à se renforcer le pouvoir présidentiel. Ce processus de consolidation du pouvoir présidentiel se poursuit jusqu’en 2005. La tentative ultérieure de renforcer le régime autoritaire à travers le renforcement du régime autoritaire (le renforcement du pouvoir présidentiel) a été réprimée en 2010. En 2010, des mesures sont prises pour assurer la répartition du pouvoir entre les différentes branches du pouvoir (exécutif (premier ministre), législatif, président). Depuis lors, nous voyons comme avant un puissant pouvoir présidentiel. La seule différence est que maintenant les pouvoirs du président sont limités à 6 ans, sans la possibilité d’un président pour le prochain mandat. Ce fait est incontestablement un grand progrès pour le Kirghizistan. Malgré l’introduction de la forme présidentielle-parlementaire de gouvernement au Kirghizistan, le président (traditionnellement) renforce sa position au détriment des autres branches du pouvoir. Il existe de nombreuses raisons pour lesquelles chaque président suivant tente de renforcer au maximum son pouvoir, tout en maintenant volontairement ou involontairement le style autoritaire du conseil d’administration.Parmi ces raisons, on peut citer la catégorie de rejet par chaque nouveau président du mérite et les réalisations des présidents passés. Les ambitions personnelles des présidents sont entravées par le développement systématique de la faute. Chaque nouveau président s’efforce de renforcer son pouvoir personnel et prend diverses mesures pour assurer le plein contrôle du système politique du Kirghizistan. Les arrestations de hauts fonctionnaires pour abus de pouvoir et la corruption sont les moyens les plus courants d’éliminer les opposants politiques et leurs représentants. Le gouvernement actuel doit comprendre que la poursuite de la politique de ses prédécesseurs, le pouvoir lui-même peut être dans 6 ans pour devenir la victime d’un tel système de gouvernement. En conséquence, nous aurons une économie très faible et une haute composante de la corruption, parce que le développement de la République ralentit par des tentatives spontanées et incertaines de réformes économiques et politiques dans la République. Ces tentatives sont limitées à 6 ans de pouvoir. Dans un si court laps de temps, il est impossible d’atteindre des résultats économiques élevés. Cependant, cela ne devrait pas être une raison de renforcer le pouvoir autoritaire et de renforcer le pouvoir d’un souverain. Si le pouvoir actuel est effectivement axé sur le développement économique du Kirghizistan, il doit non seulement s’occuper de l’économie de la République, mais aussi assurer une plus grande répartition des pouvoirs dans le pays. Pour ce faire, il est nécessaire de laisser le pouvoir présidentiel en faveur d’autres branches du pouvoir. Cela permettra au Kirghizistan d’éviter à l’avenir la tentation de certains politiciens forts de prétendre à la présidence politique. Le seul moyen de sortir de cette situation – le passage à la forme parlementaire du gouvernement.

Reply