Ce jeudi 28 janvier, Sadyr Japarov a officiellement pris ses fonctions de président du Kirghizstan. Il est le 6ème président du pays et le troisième à arriver au pouvoir à la suite de troubles politiques. Sa carrière politique a commencé avec la première révolution kirghize et a toujours été accompagnée de troubles. Rétrospective.
Novastan reprend et traduit ici un article publié le 28 janvier 2021 par notre version allemande.
Ce jeudi 28 janvier, Sadyr Japarov est officiellement devenu le sixième président kirghiz du Kirghizstan indépendant. Élu le 10 janvier dernier, le nouvel homme fort du pays le plus démocratique d’Asie centrale a estimé qu’il ouvrait « une nouvelle page d’histoire », relaie le média kirghiz Kloop.
Cette histoire politique du nouveau président kirghiz commence en 2005. En février, à la veille des élections législatives kirghizes prévues en mars, des manifestants bloquent d'importantes rues dans la région d'Issyk-Koul, dans l’est du Kirghizstan, pour protester contre l'annulation des candidatures de plusieurs candidats d'opposition. Pour l'un d'eux, ils réussissent. "La Commission électorale a rétabli le candidat Sadyr Japarov, précédemment retiré, dans la circonscription de Tüp. Ses partisans sont rentrés chez eux et ont libéré la rue“, écrit alors le quotidien kirghiz Vetchernii Bichkek. Selon les journalistes, "un précédent dangereux a été créé" car d'autres pourraient également être encouragés à mener une "politique de chantage par des barrages routiers".
Pour Sadyr Japarov, c'était une victoire "du peuple", comme il le décrit dans son autobiographie publiée en 2015. « La vérité n'a triomphé que par la force du peuple. Cette réalisation de la justice a été pour moi un bonheur particulier », écrit-il. Après ce soutien, le politicien remporte la circonscription et obtient son premier mandat de député. Peu après la première session du nouveau Parlement, le président Askar Akaïev, au pouvoir depuis 1991, est renversé par la "révolution des tulipes". Début avril, il signe sa démission à l'ambassade du Kirghizstan à Moscou. Sadyr Japarov a fait partie de la délégation parlementaire qui négociait avec lui.
Rétrospectivement, le début de la . . .
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