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« Nous existons ! » – La jeunesse LGBT au Kazakhstan (2/3)

Novastan traduit ici le deuxième volet du reportage sur la jeunesse LGBT au Kazakhstan, publié par theopenasia.net

2 hommes s'entrelaçant
Deux hommes s'entrelaçant - dessin

Novastan traduit ici le deuxième volet du reportage sur la jeunesse LGBT au Kazakhstan, publié par theopenasia.net

A lire sur Novastan, la 1ère partie : « Nous existons ! » – La jeunesse LGBT au Kazakhstan (1/3)

Selon les résultats de l’enquête menée par le Centre National, les problèmes pour mener une vie saine apparaissent à la puberté, dont l’âge moyen est 14-15 ans. Cela est vrai aussi bien chez les garçons que chez les filles.

Danil a eu une enfance tranquille, si l’on excepte que ses parents buvaient beaucoup. C’est surtout sa grand-mère qui l’a éduqué. Son père et sa mère n’ont pu s’occuper de lui qu’après avoir arrêté l'alcool. Tout se passait bien jusqu’à ses 13 ans.

D’après les psychologues, c’est dès l'âge de 13 ans que l’on commence à devenir attiré par... ou plutôt que la préférence sexuelle se détermine. Et de la même manière qu’on ne peut pas faire changer d’orientation sexuelle à un adolescent (homosexuel ou non) quand il a compris par quoi il est attiré, il n’y a rien à faire pour qu’un garçon plaise à une fille. Les parents peuvent répéter autant de fois qu’ils le souhaitent que « ce ne sont que des enfants ! » mais l’attirance et la préférence sexuelle commencent à se déterminer dès cet âge.

Et c’est ce qui s’est passé à Danil, qui à 13 ans a découvert qu’il n’était pas attiré par les filles. Il s'est donc rendu compte non sans frayeur que les garçons lui plaisaient.

« J’en ai tout de suite parlé à une de mes amies. Elle m’a répondu que c’était seulement parce que j’étais encore un enfant, un peu naïf et que cela ne signifiait rien. Elle m’a conseillé de voir des films pour adultes-gays. Puis elle a ajouté « si tu commences à être émoustillé, alors, oui, les hommes te plaisent ». Ces paroles m'ont tracassé et donc, j'ai décidé de regarder un film pour adultes, pour homosexuels… et ça m’a excité. » admet Danil.

Il a eu peur de demander conseil à un adulte. Où pouvait-il s’adresser pour parler de ce qui lui arrivait ? Il ne le savait pas. Il a donc commencé à chercher des réponses sur Internet, des réponses qu'il n'a pas trouvées. À la place il a découvert tout autre chose . . .

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