Dans une allocution surprise à la télévision nationale le 19 mars dernier, le président kazakh Noursoultan Nazarbaïev a annoncé sa démission, marquant la fin du règne de presque 30 ans de ce pur produit de l’URSS.
Le 19 mars dernier, l’annonce de la démission du président kazakh Noursoultan Nazarbaïev a eu l’effet d’une bombe. Avec son départ, le Kazakhstan quitte finalement l’ère post-soviétique. De fait, “Le Premier président” comme il se fait appeler, était également le dernier des leaders encore en exercice arrivés sous l’URSS.
L’histoire de Noursoultan Nazarbaïev ressemble à une success story soviétique : celui d’un “self made-man”, d’un ancien mineur fils de berger qui a porté son pays vers l’indépendance. Né en 1940 dans un petit village près de l’ancienne capitale Almaty, le leader vient d’une famille modeste, confiant même dans son autobiographie que ses parents savaient “à peine” lire.
De l’usine d’acier au palais présidentiel de l’Ak Orda
Du bas de la sociét . . .
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