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Le lait de jument, « or blanc » de la steppe kazakhe

Un entrepreneur kazakh a fait de son rêve une réalité en créant une immense usine de production de saumal (nom donné au lait de jument) et en fondant sa propre marque nationale.

Des chevaux kazakhs
Chevaux à Kostanaï, au Kazakhstan

Un entrepreneur kazakh a fait de son rêve une réalité en créant une immense usine de production de saumal (nom donné au lait de jument) et en fondant sa propre marque nationale.

Novastan reprend ici un article publié par Forbes Kazakhstan

Il y a cinq ans à Londres, l’entrepreneur Kadyrbek Meïrambekov est tombé sur de petites bouteilles de koumis (boisson à base de lait fermenté de jument) vendues pour 2,5 livres dans un supermarché ordinaire de la capitale. Comment cette boisson traditionnelle des nomades d’Asie centrale a-t-elle pu se retrouver dans la capitale britannique ?

Il s’avère que ce koumis est fabriqué dans une petite ferme en Allemagne, qui possède un terrain de 450 hectares, 400 juments, et, surtout, dispose de la technologie nécessaire à la sublimation du lait, une méthode de déshydratation douce pour lyophiliser des aliments et les réduire en poudre.

L’accomplissement d’un rêve

Pour prêter attention à une minuscule bouteille dans un supermarché de Londres, il faut avoir des rêves pas tout à fait ordinaires. Et c’est effectivement le cas de Kadyrbek Meïrambekov qui depuis son enfance rêve d’élever des chevaux, de produire du koumis et de rendre ce produit populaire à travers le monde entier. Mais il n’aurait jamais imaginé que quelqu’un ait la même idée que lui, et encore moins en Europe de l’ouest…

Bien sûr, après sa « trouvaille » dans ce supermarché, le businessman est allé voir le propriétaire de la ferme, Hans Zollmann. Il s’est trouvé que c’est le beau-père de ce dernier, Rudolf Storch qui a créé cette industrie de koumis en Allemagne. Durant la Seconde Guerre mondiale il fut fait prisonnier lors de la bataille de Stalingrad et envoyé dans un camp au . . .

Commentaire (1)

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Aida KALY, 2017-08-5

Un article très intéressant. Un exemple à méditer sur l’export possible du savoir faire d’Asie Centrale.

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