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Pour les médias centrasiatiques, les pressions de la Russie s’accentuent

DECRYPTAGE. Depuis le 24 février dernier, la couverture de la guerre en Ukraine est rendue compliquée en Asie centrale. Entre omission volontaire par les médias officiels et pressions sur ceux qui osent qualifier « l’opération spéciale » de guerre et d’invasion, la presse indépendante centrasiatique est soumise à rude épreuve par le Kremlin et sa contraignante agence gouvernementale Roskomnadzor. Avec une importante dépendance aux infrastructures de réseaux russes, ainsi qu'une diffusion de l'information dominée par des contenus russes, quelle marge de souveraineté médiatique et numérique possèdent les pays d'Asie centrale ? Décryptage et analyse du paysage médiatique centrasiatique sous une influence russe persistante.

Médias Réseaux
Les médias d'Asie centrale sont sous pression russe (illustration).

DECRYPTAGE. Depuis le 24 février dernier, la couverture de la guerre en Ukraine est rendue compliquée en Asie centrale. Entre omission volontaire par les médias officiels et pressions sur ceux qui osent qualifier « l’opération spéciale » de guerre et d’invasion, la presse indépendante centrasiatique est soumise à rude épreuve par le Kremlin et sa contraignante agence gouvernementale Roskomnadzor. Avec une importante dépendance aux infrastructures de réseaux russes, ainsi qu'une diffusion de l'information dominée par des contenus russes, quelle marge de souveraineté médiatique et numérique possèdent les pays d'Asie centrale ? Décryptage et analyse du paysage médiatique centrasiatique sous une influence russe persistante.

C’est un retournement de situation qui en dit long sur la liberté de la télévision kazakhe. Beeline, principal opérateur au Kazakhstan, avait annoncé l’arrêt de la diffusion de certaines chaînes russes sur le territoire national, dont Pervyi kanal et NTV, machines à propagande du Kremlin. Mais le groupe est revenu sur sa décision le 3 octobre dernier, rapporte le média kazakh Vlast, à la suite d’un échange avec le ministère du Développement digital russe.

« A Astana, l’arrêt de la diffusion des chaînes de télévision russes est vivement discuté, et la majorité est pour. Mais le fait est que . . .

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