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Les talibans de nouveau aux portes de l’Asie centrale : quelles conséquences ?

DECRYPTAGE. Alors que les talibans contrôlent plusieurs zones frontalières avec le Tadjikistan, l’Ouzbékistan et le Turkménistan, la situation avec l’Afghanistan reste floue. Des échauffourées entre talibans et forces gouvernementales afghanes ont poussé ces dernières à pénétrer en Ouzbékistan et au Tadjikistan, avant d’être renvoyées chez elles. Du côté de Washington, certains analystes ne donnent que six mois au gouvernement afghan avant d’être renversé par les talibans. 

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Le départ des Américains d'Afghanistan a relancé les Talibans dans le pays (illustration).

DECRYPTAGE. Alors que les talibans contrôlent plusieurs zones frontalières avec le Tadjikistan, l’Ouzbékistan et le Turkménistan, la situation avec l’Afghanistan reste floue. Des échauffourées entre talibans et forces gouvernementales afghanes ont poussé ces dernières à pénétrer en Ouzbékistan et au Tadjikistan, avant d’être renvoyées chez elles. Du côté de Washington, certains analystes ne donnent que six mois au gouvernement afghan avant d’être renversé par les talibans. 

Un Afghanistan instable peut-il représenter à nouveau un risque pour les gouvernements centrasiatiques ? Ces derniers, impliqués dans les négociations de paix depuis plusieurs années, peuvent-ils s’imposer comme des acteurs régionaux de poids ? Tentative de décryptage.

À nouveau, les talibans progressent en Afghanistan. Depuis le 4 mai dernier et le début du retrait des troupes américaines dans le pays, les talibans ont lancé de multiples offensives localisées, comme le rappelle l’agence Reuters. Peu à peu, le groupe islamiste armé a renforcé ses positions dans les campagnes afghanes. Selon le média américain spécialisé The Long War, les talibans contrôlent au 29 juin près de 40 % des districts du pays.

Le début de l’offensive est lié à l’accord signé à Doha en février 2020 entre les États-Unis et les talibans, qui prévoyaient un retrait à partir du 1er mai. Avec l’arrivée de . . .

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