DECRYPTAGE. Alors que la Chine vient de terminer sa seconde rencontre avec les cinq ministres des Affaires étrangères d’Asie centrale, les tensions entre les Etats-Unis et Pékin ne cessent de croître, notamment autour de la région ouïghoure du Xinjiang, mais également pour une compétition dans les cinq pays centrasiatiques et en Afghanistan. D’un côté, les États-Unis ont confirmé leur retrait militaire de Kaboul, faisant suite aux mandats d’Obama et de Trump qui ont signé un désintéressement graduel de la région après l'engagement de l’administration Bush en l’Afghanistan. De l’autre, la Chine s’y implique de plus en plus, notamment à travers ses Nouvelles routes de la Soie. Cependant, les Etats-Unis envisageraient d’essayer d’avoir une base militaire en Asie centrale pour remplacer ses bases afghanes, démontrant ainsi un intérêt ravivé pour la région de Washington.
Dans un contexte géopolitique de compétition accrue entre Beijing et Washington, les pays d’Asie centrale pourraient-ils profiter de cette rivalité pour se développer plus en avant ? Ou au contraire, est-ce une recette pour plus de déstabilisation ? Novastan tente d’y voir plus clair.
Le 12 mai dernier, un membre du ministère des Affaires étrangères américain estimait que les Chinois opéraient “une prison à ciel ouvert” dans la région autonome ouïghoure du Xinjiang. Ces propos, relayés par le Financial Times, ont été directement réfutés le 13 mai par le Global Times, le journal officiel du gouvernement chinois à l’étranger, parlant d’une vie calme et apaisée dans la région de l’ouest de la Chine.
Cet échange d’hostilité par médias ou communiqués interposés est devenu presque courant entre Etats-Unis et Chine à propos de la région . . .
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