DECRYPTAGE. A cause du Covid-19, le Turkménistan traverse une période économique extrêmement difficile qui a conduit le pays à se refermer encore plus qu’il ne l’était. Dans le même temps, le coronavirus a induit une baisse des importations de gaz de la Chine, qui constituent le seul revenu en devises d’Achgabat. Alors qu’un nouvel ambassadeur chinois avec une formation inhabituelle vient de prendre ses fonctions et que le Turkménistan continue d’investir agressivement dans le but d'augmenter ses exportations de gaz vers Pékin, la Chine se retrouve en position de force dans le pays et pourrait bien pousser pour un renouvellement des relations entre les deux pays.
Depuis la construction du gazoduc Turkménistan-Chine en 2009, la dépendance totale d’Achgabat à la Chine a conduit le Turkménistan à tenter de diversifier ses revenus et donc à chercher par tous moyens des alternatives à la Chine, sans grands succès. Alors que la crise économique touche de plein fouet le pays, serait-il possible de voir Achgabat retourner pleinement dans les bras de Pékin ? Tentative de décryptage d’une relation discrète mais néanmoins . . .
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