Organisé le 17 septembre dernier, le sommet annuel de l’Organisation de coopération de Shanghai (OCS) de Douchanbé a permis de clarifier les positions des membres de l’organisation sur l’Afghanistan. Réunissant à la fois la Chine, la Russie et quatre des cinq pays d’Asie centrale, l’OCS semble être une scène particulièrement propice aux déclarations sur le voisin afghan.
Malgré la présence du Pakistan, grand soutien des talibans, le Tadjikistan a réitéré ses critiques envers le nouveau régime de Kaboul. A l’inverse, l’Ouzbékistan semble tout à fait disposé à commercer avec l’Afghanistan et discute comme si de rien n’était avec les talibans. Plus d’un mois après leur arrivée au pouvoir, les potentiels alliés ou ennemis en Asie centrale des nouveaux maîtres de l’Afghanistan sont clairs.
A Douchanbé, les pays voisins de l’Afghanistan ont pu montrer une confirmation de ce qui s'esquisse depuis la prise de pouvoir des talibans. Le 17 septembre dernier, l’Organisation de coopération de Shanghai (OCS) a organisé sa réunion annuelle dans la capitale du Tadjikistan. Autour de la table, la majorité des membres de l’institution fondée par Pékin en 2001 : Tadjikistan, Ouzbékistan, Kirghizstan, Kazakhstan et Pakistan.
Des participants rejoints à distance par la Chine, la Russie et l’Inde, dont les chefs d’Etat n’ont pas fait le déplacement. Au-delà des déclarations vantant la coopération entre les huit pays membres, le sommet de Douchanbé a permis d’aborder en longueur le sujet de l’Afghanistan. Le . . .
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