DECRYPTAGE. Après la prise de pouvoir éclair des talibans, le Turkménistan, l’Ouzbékistan et le Tadjikistan se retrouvent directement aux prises avec une nouvelle réalité. Le nouveau régime afghan, très religieux, a fait des promesses fortes à ses voisins, notamment sur le fait qu’il n’hébergerait pas de groupes terroristes ou qu’il ne chercherait pas à agrandir son influence plus au nord. En réaction, les Etats d’Asie centrale n’ont pas paniqué. Au contraire, au Turkménistan et en Ouzbékistan, les relations avec le voisin afghan semblent n’avoir pas connu de différence. Dans le même temps, le Tadjikistan a tout de même militarisé sa frontière, tandis que Kirghizstan et Kazakhstan semblent très attentifs à l’évolution de la situation. Tour d’horizon.
L’arrivée express au pouvoir des talibans en Asie centrale n’a pas manqué de créer des remous à ses frontières. Après le 15 août et la prise de Kaboul par le mouvement islamiste radical, les Etats d’Asie centrale ont été d’autant plus attentifs aux évènements de leur proche voisin. Alors que les services de renseignement américains anticipaient une chute de Kaboul dans les six mois après leur départ, celle-ci s’est finalement produite un mois avant.
De fait, comme le décrit le média américain Voice of America, les pays de la région doivent maintenant composer avec une nouvelle réalité en Afghanistan. Qui plus est, une réalité qui s’est matérialisée bien plus rapidement que prévu. Face à cela, les Centrasiatiques ont eu des réactions contrastées, sans pour autant céder à la panique.
Le “business as usual” du Turkménistan
C’est au Turkménistan que la transition semble le mieux accueillie. Le ministère des Affaires étrangères . . .
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