DECRYPTAGE. Avec un peu d’avance, la Commission européenne a donné son feu vert à l’Ouzbékistan pour obtenir le statut SPG+. Ce système des préférences généralisées permet de doubler le nombre de produits exemptés de droits de douanes entrant dans l’Union européenne à 6 200. De quoi faciliter encore davantage les exportations de divers produits, notamment textiles.
Symboliquement, ce statut permet d’acter un rapprochement entre Bruxelles et Tachkent, démarré depuis l’accession au pouvoir de Chavkat Mirzioïev en décembre 2016. Cependant, pour l’ONG Human Rights Watch, accorder actuellement ce statut à l’Ouzbékistan est un mauvais signal, alors que le pays ne suit pas les recommandations de l’ONU. Décryptage d’un accord commercial pas si neutre.
L’annonce est intervenue un peu plus tôt que prévu. Le 30 novembre dernier, la Commission européenne a donné son feu vert à l'obtention du statut SPG+ pour l’Ouzbékistan. Dès le 1er décembre, le ministère de l’Investissement et du commerce extérieur ouzbek s’est réjouit de cette décision, comme l’a relayé le média ouzbek Gazeta.uz. A l’heure où nous écrivons ces lignes, la Commission européenne n’a toujours pas rendu publique sa décision.
Ce statut du système des préférences généralisées permettrait au pays le plus peuplé d’Asie centrale d’exporter sans droits de douanes 6 200 produits, dont la liste est fixée par l’Union européenne (UE). Il . . .
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