DECRYPTAGE. Alors que la troisième révolution kirghize semble arriver à une phase de stabilité, avec l’émergence de Sadyr Japarov à la fois comme Premier ministre et président par intérim, la question de l’influence du crime organisé est présente dans les esprits. Manifestations organisées très rapidement, pressions sur les députés et arrivée fracassante d’un ancien détenu à la tête du pouvoir exécutif en dix jours… les détails s’accumulent. La diplomatie américaine elle-même s’est inquiétée publiquement du poids du crime organisé dans le pays.
Pour autant, tout n’est pas si clair et ne pointe pas nécessairement vers un plan établi de prise du pouvoir. Les groupes liés au crime organisé auraient plutôt profité d’une opportunité de ce moment révolutionnaire pour accroître leur emprise, comme en 2005 et 2010 pour les précédentes révolutions. Qu’en est-il réellement ? Tentative de décryptage de cette relation entre politique et crime organisé, alors que l’influence de ce dernier ne fait que grandir depuis l’indépendance de 1991.
La troisième révolution kirghize semble arriver à une phase de stabilisation avec la nomination, le 16 octobre, de Sadyr Japarov en tant que Premier ministre et
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