DÉCRYPTAGE. La nouvelle a fait le tour du monde : selon Reporters sans Frontières, pour éviter de parler du coronavirus, le Turkménistan a “banni” le mot de ses médias. Léger problème : cette affirmation est fausse. Comme nous l’avons démontré, une simple recherche Google aurait permis à l’ONG de voir que les médias officiels turkmènes ont parlé de la pandémie depuis la fin janvier.
Alors que cette fake news est largement diffusée, plusieurs questions se posent : le Turkménistan est-il une cible rêvée pour ce genre d’informations ? Y a-t-il une spécificité turkmène qui donnerait toute licence aux médias étrangers de dire tout et n’importe quoi sur le pays le plus fermé d’Asie centrale ? À l’aide de chercheurs, d’hommes d’affaires et de journalistes suivant le pays, Novastan tente de prendre un pas de recul.
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Plutôt que de combattre le coronavirus, le Turkménistan a banni le mot des conversations et des médias. Cette “information”, diffusée par Reporters sans frontières (RSF) dans un article du 31 mars dernier, a fait le tour du monde. Pourtant, malgré ses atours plausibles pour un pays aussi “loufoque” que le Turkménistan d’un point de vue occidental, elle est fausse.
Lire aussi sur Novastan : Non, le Turkménistan n’a pas banni le mot “coronavirus” de . . .
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