En 2017, la Biélorussie a mené son projet à l’étranger le plus cher de son histoire : la construction d'une usine à Garlyk, au Turkménistan pour un milliard de dollars. Problème : les autorités turkmènes n'ont pas payé l'entreprise biélorusse qui pris la construction en charge, ce qui a tendu les relations entre les deux pays.
Novastan reprend et traduit un article initialement paru sur le média indépendant Fergananews.
L'usine d'extraction et de traitement du minerai de potassium de Garlyk, au Turkménistan, devait être la preuve tangible des bonnes relations entre la Biélorussie et le Turkménistan. Le projet, terminé en avril 2017, est le plus gros programme à l’étranger pour des entrepreneurs biélorusses, avec un coût estimé à 1 milliard de dollars.
Cependant, lors de la mise en œuvre de ce projet, l'entreprise biélorusse Belgorkhimprom a fait face à d'innombrables difficultés. En avril dernier, une dépêche de l'agence Reuters a rapporté que les autorités turkmènes n'ont toujours pas payé leurs partenaires biélorusses, plus d'un an après l'achèvement de la construction. Les responsables de Belgorkhimprom indiquent également que le projet n'a pas apporté de bénéfice financier aux constructeurs.
Si l'on y regarde de plus près, l'échec de Garlyk montre clairement les difficultés auxquelles les entreprises étrangères sont confrontées au Turkménistan.
Un gisement convoité depuis des décennies
L'histoire de Garlyk commence dans les années 1960. C'est à cette époque qu'un . . .
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