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La mer d’Aral malgré les coups de comm’ : de pire en pire ?

La disparition de la mer d’Aral est une des catastrophe écologique les plus retentissante du XXème siècle. Et cette catastrophe se poursuit dans l’indifférence et l’égoïsme. Explications.

Le cimetière des bateaux de la mer d'Aral à côté de l'ancienne ville portuaire de Moynak en Ouzbékistan

La disparition de la mer d’Aral est une des catastrophe écologique les plus retentissante du XXème siècle. Et cette catastrophe se poursuit dans l’indifférence et l’égoïsme. Explications.

Novastan reprend édite et traduit un article originellement publié sur le média kazakh CA Monitor.

Dans une vidéo publiée par le média en ligne "Brut" le 14 mai dernier, il est annoncé que « la mer d’Aral, considérée comme morte, semble avoir été ressuscitée. Grâce à de nombreux efforts, l’eau revient peu à peu, et avec elle, la vie. » Il y a eu beaucoup de communication autour du sauvetage de la mer d’Aral, notamment en provenance du Kazakhstan qui a mis en place des barrages qui permettent de recréer un semblant de « petite mer ».

En réalité, la mer d’Aral est au plus mal, et la résolution des problèmes qui ont provoqué ce désastre n’a jamais semblé aussi éloignée. Pire encore, les gaspillages d’eau et les cultures consommatrices en eau s’étendent, de même que la démographie régionale, qui continue de croître rapidement.

Lire sur Novastan : Les vies multiples de la mer d'Aral

En effet, les décisions et les actions des Etats bordant ce qui reste de la mer d’Aral et ceux qui sont en amont du Syr-Daria et de l’Amou-Daria, les deux affluents de la mer, ne font ces dernières années qu'accélérer sa lente disparition. Ces Etats sont-ils vraiment capables et disposés à poursuivre une politique coordonnée dans le domaine des ressources en eau des deux grands fleuves, seul moyen de sauver ce qui reste de la mer d’Aral ? Analyse de la journaliste kazakhe Jenys Baïkhoja.

Le déni de la continuation du désastre de la mer d’Aral

Après l'effondrement de l'URSS, les pays d'Asie centrale n’ont pas réduit la superficie des terres irriguées par les bassins fluviaux qui alimentent la mer d'Aral. Bien au contraire, ils les ont augmenté.

En 1990, il y avait 7,6 millions d'hectares irrigué par les bassins fluviaux du Syr-Daria et de l’Amou-Daria. 20 ans plus tard, cette superficie a atteint plus de 8,2 millions d’hectares. Cependant, les prises d'eau directes pour l’irrigation depuis l'Amou-Daria et le Syr-Daria ont lég . . .

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