Avec la mort d’Islam Karimov le 2 septembre 2016, les observateurs sur l’Ouzbékistan s’attendaient à tout : entre les batailles agitées sur les réseaux sociaux et les pronostics des différents commentateurs, un sentiment général d’anxiété dominait. Personne n’aurait alors pu prédire ce qui s’est réellement passé.
Novastan reprend ici un article initialement publié sur Gazeta.uz.
Le 2 septembre 2016, l’Ouzbékistan perdait son premier président, Islam Karimov. L’homme, au pouvoir depuis 1989, était le seul homme politique majeur que les Ouzbeks connaissaient. Un an après, les célébrations de l’indépendance ont donné au journaliste Nikita Makarenko l’occasion de résumer l’année écoulée.
Après ce 1er septembre, chacun perçoit cette fête différemment : pour certains c’est une date importante et particulière, pour d’autres il s’agit simplement d’un jour férié ordinaire.
La fin des « grands-pères soviétiques »
Pour Nikita Makarenko, ce jour représente le symbole de l’effondrement logique de l’Union soviétique. C’est une piqûre de rappel annuelle pour ne pas oublier qu’un pouvoir totalitaire mène toujours une société dans l’impasse. C’est une fête pour se rappeler que les « méchants » ont perdu et les « gentils » ont gagné. Et ce sera toujours ainsi.
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