Programmeuse de formation, Zamira a préféré retourner à la ferme familiale pour faire carrière dans l’élevage de yaks.
Novastan reprend ici un article de Rakhat Assangoulova initialement paru sur Radio Azattyk.
Zamira, que ses amis appellent affectueusement Zampych, est une jeune femme comme tant d’autres dans le village d’At-Bachi, près de la frontière Kirghizstan-Chine. Pourtant, elle gagne plus d’un million de soms par an (environ 12 000 euros), bien plus que le salaire moyen de 190 euros mensuels.
Diplômée en programmation à Bichkek, la jeune femme a préféré revenir directement à la ferme familiale pour y mettre en œuvre ses qualités de gestionnaire fraîchement acquises.
« Cela fait déjà longtemps que Zamira a le sens des affaires. », affirme son père. Comme la jeune femme ne voulait pas travailler gratuitement, elle a conclu un contrat avec son père sur une période de 2 ans.
Cette année, cela va faire 9 ans que Zamira, 33 ans, gère avec brio son entreprise d’élevage et de vente de yaks.
80 yaks vendus en deux ans
Aujourd’hui, son entreprise agricole, Tchoïbek, brasse plus d’un million de soms par an et le cheptel de yaks compte presque 400 têtes de bétail, presque 4 fois plus qu’avant le retour de Zamira. La jeune femme cultive des pommes de terre, du blé et de l’orge, ce qui lui rapporte environ 300 000 soms (3 665 euros). La ferme compte aussi 50 à 60 moutons, un peu moins d’une dizaine de chevaux et bien d’autres animaux de tous poils (il ne lui manque qu’un dromadaire).
Tous les ans, en octobre, le téléphone de Zamira ne lui laisse aucun répit. 80% de la population d’At-Bachi et 30% des habitants de Naryn ont son numéro. Et ses yaks, puissants et riches en viande, font sa renommée dans tout le centre du pays.
Elle a constitué cette base de . . .
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Jean DELAIVE, 2017-08-14
Une belle réussite !
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