Alors que les célébrations du 25ème anniversaire de l’indépendance turkmène vont battre leur plein le 27 octobre, le pays reste confronté à des défis d’envergure. Parmi eux : ses exportations de gaz, dont dépend le régime pour exister.
Novastan a choisi d’interviewer Luca Anceschi, professeur en études centrasiatiques à l’université de Glasgow (Ecosse). Spécialiste du pays, il nous livre son point de vue sur le pays le plus fermé de l’Asie centrale. Avec un défi : augmenter ses exportations de gaz, ou périr.
A quel point cet anniversaire de l’indépendance est important au Turkménistan ?
Dans la rhétorique du premier président turkmène Saparmourat Nizaov (1991-2006) et de Gourbangouly Berdymouhamedov (depuis 2006), les célébrations de l’indépendance arrivent derrière celles du jour de la neutralité (le 12 décembre, ndlr). Et cela pour une raison simple : l’indépendance ne rentre pas dans le culte de la personnalité. Aussi, elle est très importante mais pas la plus importante.
En comparaison, le 20ème anniversaire de la neutralité (qui correspond à l’adoption . . .
Vous avez encore 80 % de cet article à découvrir! Abonnez-vous maintenant pour seulement 3€ par mois
S’abonnerDéjà abonné ? Se connecter
En vous abonnant à Novastan, vous soutenez le seul média européen spécialisé sur l'Asie centrale. Nous sommes indépendants et pour le rester, nous avons besoin de votre aide ! Grâce à vos abonnements, nous pouvons rémunérer nos correspondants en Asie centrale.