Depuis 2014, la capitale tadjike subit les conséquences de l’exploitation du charbon. Dans le nord de Douchanbé, la centrale thermique CT2 est devenue la bête noire des habitants, consommant la moitié du charbon produit dans le pays. Alors que le Tadjikistan s’ouvre au gaz ouzbek, les experts envisagent que la CT2 utilise cette nouvelle énergie.
Novastan reprend et traduit ici un article initialement publié par le média tadjik Asia-Plus.
Le Tadjikistan connaît une crise énergétique depuis de nombreuses années. Cette situation a été l’une des raisons pour lesquelles les industries lourdes du pays se sont tournées vers le charbon. Aujourd’hui, il y a plus de 200 entreprises de production d’énergie au Tadjikistan, selon diverses sources.
L'une des plus importantes, la Centrale thermique numéro 2 (« teplovaya electrostantsia » ou ТЭЦ-2), est située dans la capitale. Après le lancement de celle-ci en janvier 2014, les habitants de Douchanbé ont subi de plein fouet les maux du charbon : quelques heures seulement après le démarrage de la centrale, de la suie était apparue sur les maisons, les voitures, dans les parcs et dans les arbres du jardin botanique.
La suie a disparue de Douchanbé, mais pas les émissions
Le Comité pour la protection de l'environnement avait alors qualifié la situation de régulière, déclarant que les émissions de la centrale ne dépassaient pas les normes maximales admissibles. Le ministère de l'Energie avaient tenté de rassurer les citadins en avançant le fait que deux syst . . .
Vous avez encore 80 % de cet article à découvrir! Abonnez-vous maintenant pour seulement 3€ par mois
S’abonnerDéjà abonné ? Se connecter
En vous abonnant à Novastan, vous soutenez le seul média européen spécialisé sur l'Asie centrale. Nous sommes indépendants et pour le rester, nous avons besoin de votre aide ! Grâce à vos abonnements, nous pouvons rémunérer nos correspondants en Asie centrale.