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Tadjikistan : les quotas de chasse pour le mouflon Marco Polo, une stratégie à double tranchant

Des quotas de chasse ont été instaurés pour limiter le nombre d’animaux rares abattus au Tadjikistan. De la naissance d’un commerce de chasse de luxe à la préservation du territoire national, les effets de cette mesure sont multiples.

Rédigé par :

cvavon 

Crâne cornes mouflon Marco Polo Argali
Les restes d'un argali. Photo : Ksuryawanshi / Wikimedia Commons.

Des quotas de chasse ont été instaurés pour limiter le nombre d’animaux rares abattus au Tadjikistan. De la naissance d’un commerce de chasse de luxe à la préservation du territoire national, les effets de cette mesure sont multiples.

Le 1er février dernier, le média tadjik Asia-Plus annonçait l’atteinte imminente de la limite des quotas de chasse d’animaux rares pour la période 2023-2024. Aussi appelée chasse au trophée, celle-ci dure de septembre à mars et concerne les animaux sauvages classés comme rares et donc protégés.

Parmi les 142 autorisations pouvant être émises selon les quotas du gouvernement de la République du Tadjikistan, il n’en reste plus que 11 à exécuter d’ici la fermeture de la chasse le 1er mars. Sur 110 autorisations disponibles pour les mouflons Marco Polo, 108 ont été utilisées, 15 sur 16 pour la chèvre markhor et 8 sur 16 pour l’urial.

10 permis sont aussi disponibles pour les ours bruns, mais ceux-ci ne peuvent être utilisés qu’en cas de menace pour la population, précise Bakhodour Cheralizoda, président du Comité pour . . .

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