À Mourghab, à l'est du Tadjikistan, les moyens énergétiques à disposition sont parfois rudimentaires. Daler Kaziev, expert local en écologie, présente les enjeux de cette situation.
Dans le Pamir oriental, les besoins énergétiques de la population locale dépendent largement de la collecte de certains arbustes pour chauffer leur foyer et faire la cuisine : deux activités principales autour desquelles la vie s’organise.
Cette pratique historique a des conséquences écologiques sur un environnement déjà fragile. Daler Kaziev, chercheur et spécialiste en gestion environnementale, a présenté à Novastan les enjeux de cette pratique particulière dans le district de Mourghab au Tadjikistan.
Un contexte particulier
Le Pamir, à l’instar de l’Himalaya, de l’Hindou Kouch et du Tian Shan, est un haut plateau de l’Asie centrale : le district de Mourghab, au Tadjikistan, en constitue la partie la plus orientale, bordé par le Kirghizstan au nord, la Chine à l’ouest et l’Afghanistan au sud.
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D'une altitude moyenne de 3 500 mètres, les hivers y sont longs et rigoureux, les étés courts. Les caractéristiques propres à cette région sont celles d’une zone montagneuse au climat . . .
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