En Turquie et en Europe, des opposants tadjiks disparaissent, parfois sans laisser de traces. Les organisations de défense des droits humains craignent qu'ils n'aient été renvoyés au Tadjikistan, où ils risquent la torture et de longues peines d'emprisonnement. Le pays s'est en effet démarqué par sa répression transnationale.
En Pologne, Lituanie et Turquie, des dissidents tadjiks appartenant au Groupe 24 ont disparu, ont été arrêtés ou expulsés. Human Rights Watch (HRW) et le Comité norvégien d'Helsinki ont sonné l'alarme le 16 avril dernier quant à la vulnérabilité de ces personnes face à la répression transnationale.
"Le Tadjikistan devrait mettre une fin sans équivoque à la chasse qu'il mène depuis dix ans contre ceux qu'il considère comme des détracteurs à l'étranger, en particulier ceux liés au Groupe 24 et à d'autres groupes interdits", a déclaré Syinat Soultanalieva, chercheuse sur l'Asie centrale à Human Rights Watch.
Les organisations ont également appelé les pays de l'Union européenne (UE) et la Turquie à mettre un terme à l'extradition des membres de ce groupe vers le Tadjikistan, quelques jours avant la visite officielle
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