Du 21 au 24 mars, l’Asie centrale a fêté Norouz, le Nouvel An perse. Si les autres pays centrasiatiques ont joué profil bas face au risque de propagation du coronavirus, la majorité décidant de l’annuler, Douchanbé a choisi de maintenir les festivités, soulevant parfois l’inquiétude de ses citoyens.
Les rues de Douchanbé sont presque pleines ce dimanche 22 mars pour Norouz, une fête célébrée chaque année en Asie centrale, en Iran et en Afghanistan pour le premier jour du printemps. Au Tadjikistan, Norouz est la fête la plus importante de l’année et dure quatre jours fériés, du 21 au 24 mars. Devant l’Opéra Ayni de la capitale tadjike, les passants profitent comme à l’accoutumée des nombreux mets traditionnels exposés sans protection sur des stands. Dans les rues, certains dégustent à la main, du pain, des samoussas, pierogi ou petits gâteaux. D’autres se contentent de glaces, de frites ou de pommes. Rien ne laisse envisager qu’au même moment, une pandémie se propage partout dans le monde, contaminant plus de 400 000 personnes et ayant déjà fait 17 000 morts. Rien, sauf les masques que portent les vendeurs de cette foire organisée par la mairie.
Même si aucun cas
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Girolet, 2020-03-26
Bonjour
Dans l’article, la journaliste cite des « pierogi ». Pour ma part, je n’en ai jamais vu en Asie centrale. Ne s’agirait-il pas de Mantis ?
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