“Je suis contre L’Ala Kachuu. La première fois, j’ai aussi été kidnappée et j’ai dû rester là-bas parce que j’avais peur des plus âgés. Mais la deuxième fois que j’ai été kidnappée, j’ai été emmenée dans une région très éloignée. Mais j’ai refusé d’y rester et je suis revenue. Je ne le connaissais pas du tout et je ne l’avais même pas vu auparavant. Comment aurais-je pû rester là-bas? Je suis donc rentrée chez moi. L’Ala Kachuu détruit la vie de nombreuses jeunes filles. Beaucoup en souffrent, parce que j’ai souffert de mes enlèvements. Après le deuxième enlèvement, j’ai été désillusionnée. J’espère que cette tradition kirghize de rapt de la mariée s’effacera bientôt ».

Cette photo fait partie de notre série « L’Asie centrale derrière l’objectif de … ». Pour en savoir plus sur Irina Unruh et son travail, cliquez ici.

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