Au nom de la lutte contre le radicalisme et l'extrémisme, les autorités ouzbèkes encadrent strictement la liberté religieuse et corsètent le périmètre d'expression du croyant.
"L'Ouzbékistan est un Etat séculier et le restera", rappelait le président Chavkat Mirzioïev en mai dernier à l'occasion d'une séance réunissant les chefs du Parlement, des partis politiques, ainsi que des pouvoirs exécutif et judiciaire, rapportait le média ouzbek Gazeta.uz. Le pays "ne tolérera jamais aucune forme de radicalisation ni d'utilisation de la religion à des fins politiques", et veillera à garantir "les conditions nécessaires à la libre activité de toutes les confessions religieuses", dans cet Etat qui reconnaît 16 confessions.
Quatre mois plus tard, la branche ouzbèke du média américain Radio Free Europe faisait état de l'inquiétude, au plus haut niveau de l'Etat, de hauts responsables politiques et membres d'organisations publiques. Ceux-ci s'alarmaient d'une nouvelle vague de "radicalisation religieuse" qui traverserait le pays, selon les déclarations conjointes du Premier ministre Abdallah Aripov et . . .
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