L’Asie centrale, riche de son passé archéologique et culturel, est longtemps restée indifférente face au fléau du trafic illicite de biens culturels, principalement faute de volonté politique. Mais depuis quelques années, un changement de ton est notable, notamment en Ouzbékistan.
A Tachkent, en Ouzbékistan, s’est tenu les 5, 6 et 7 juin dernier un séminaire organisé par l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco), consacré à la lutte contre le trafic illicite de biens culturels.
A l’occasion d’une session gouvernementale sur l’état de l’industrie du tourisme, le 26 avril 2022, le président ouzbek Chavkat Mirzioïev en personne s’était ému publiquement de la disparition d’objets dans les musées. Selon lui, en un peu plus de 30 ans, soit depuis l’accession à l’indépendance, 3 000 artefacts ont disparu dans 14 musées du pays,
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