Pour sa troisième visite en Asie centrale, la haute représentante de l’Union Européenne sur les affaires étrangères a répondu aux questions de gazeta.uz sur le rôle de l’UE dans la région et la position de Bruxelles sur la situation en Afghanistan.
Novastan reprend et traduit l'interview, publiée initialement par gazeta.uz.
Le 10 novembre prochain, la haute représentante de l’Union européenne sur les Affaires étrangères et vice-présidente de la Commission européenne, Federica Mogherini, va prendre part à la 13ème rencontre annuelle "Union Européenne – Asie centrale" et participera également à la conférence internationale sur la sécurité en Asie centrale à Samarcande en Ouzbékistan.
Alors que l'Union européenne semble à la peine face aux investissements chinois ou à l'influence russe en Asie centrale, Federica Moghernini vient avec quelques messages pour ses partenaires centrasiatiques.
Quelles sont les questions qui seront abordées avec les ministres des Affaires étrangères centrasiatiques à Samarcande ? Quelles sont vos principales attentes de cet évènement ?
La rencontre de Samarcande est pour moi la troisième de cette sorte : ces dernières années, j’ai pu observer cette tendance vers l’intégration. C’est une chose tout à fait positive, grâce à laquelle certaines questions, comme la gestion des ressources frontalières en eau ou la lutte contre le terrorisme et la radicalisation, peuvent être gérées de manière efficace au niveau régional plutôt que national. L’Union européenne est prête à contribuer à ce processus d’intégration régionale et de la recherche de solutions communes.
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Au cours de notre rencontre à Samarcande nous aborderons les questions communes à la région. Nous discuterons des possibilités d’étendre les liens commerciaux et économiques entre l’UE et l’Asie centrale et chacun des pays de la région. Les questions de sécurité, de la sécurité de l’approvisionnement en eau jusqu’à la lutte contre l’extrémisme, seront également abordées. Lors de nos précédentes rencontres, nous nous étions accordés sur un certain nombre d’initiatives et j’espère que nous pourrons approfondir notre coopération dans ces sphères. Nous discuterons, bien sûr, des droits de l’Homme et des droits fondamentaux.
Les questions . . .
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