Que ce soit Paris ou Bruxelles, l’Europe ne montre pas une grande volonté de coopération avec l’Ouzbékistan, selon le politologue ouzbek Vladimir Paramonov. La visite du président ouzbek à Paris en octobre prochain serait alors plus politique et symbolique qu'un moyen de créer une relation stratégique.
Novastan reprend et traduit une interview initialement publiée par le média ouzbek, podrobno.uz.
Alors que la visite de Chavkat Mirzioïev en France se prépare activement, les retombées effectivement de cette première visite européenne pourraient être très maigres. C'est notamment l'avis de Vladimir Paramonov, directeur du think-tank « Central Eurasia » et ancien conseiller du président ouzbek. Pour l'expert ouzbek, la France et l’Europe ne s’intéressent à l’Ouzbékistan que pour y exporter leurs produits.
Ainsi, Vladimir Paramonov estime que la visite du président ouzbek en France est plus symbolique qu’un véritable tournant de la politique étrangère de l’Ouzbékistan.
Podrobno : En octobre prochain Chavkat Mirzioïev va se rendre en France. Ce sera son premier voyage officiel en Europe. Pourquoi une visite en Europe et pourquoi nommément en France ?
Vladimir Paramonov : La France n’est pas un pays prioritaire pour l'Ouzbékistan dans le cadre de l'Union européenne, et l'Ouzbékistan n'est pas un pays prioritaire pour la France en Asie centrale. Et cela ni du point de vue politique, ni du point de vue de la sécurité, de l'économie ou de la sphère sociale.
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La question est simple : pourquoi la France a-t-elle été choisie pour la première visite du président ouzbek en Europe ? La France joue . . .
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