Les Kirghiz sont appelés ce dimanche 11 décembre aux urnes pour se prononcer sur un référendum constitutionnel. Le projet, controversé, est porté par le président Almazbek Atambaïev. Le débat sur ce sujet a conduit à une véritable reconfiguration de la scène politique, ouvrant la voie aux élections présidentielles prévues en novembre 2017.
Si la campagne portant le référendum constitutionnel du 11 décembre a été extrêmement discrète sur le terrain, éclipsée par les élections locales qui se tenaient le même jour, le projet de réforme a en revanche été au cœur de la vie politique kirghize des derniers mois. Impliquant très peu les citoyens kirghiz, cette clé de voûte du mandat du président Almazbek Atambaïev a entraîné une véritable reconfiguration du paysage politique.
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Une crise gouvernementale
La lutte contre la réforme constitutionnelle, presque absente de la rue, a ainsi pris le Jogorkhu Kenesh, le Parlement kirghiz, comme arène. Première victime des débats, la coalition au pouvoir depuis octobre 2015, formée par les partis Kyrgyzstan, Ata-Meken (socialiste) et Onuguu-Progress autour du parti dominant SDPK (social . . .
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