À une semaine de l'élection présidentielle au Kirghizstan, la situation du pays est en demi-teinte. Bichkek a certes réussi à surmonter une certaine instabilité caractéristique du pays depuis l'indépendance. Mais certains signaux laissent à penser que le Kirghizstan basculerait progressivement vers l'autoritarisme. Analyse.
Novastan reprend ici un article initialement paru sur Central Asian Analytical Network.
L’index des pays instables, Fragile States Index, de l’institut non-gouvernemental nord-américain Fund for Peace a récemment classé le Kirghizstan à la 65ème place parmi 178 gouvernements du monde entier. La première place en termes d’instabilité est occupée par le Sud-Soudan, la dernière par la Finlande. Parmi les autres pays d’Asie centrale, c’est le Tadjikistan qui est considéré comme le plus instable, à la 61ème place, suivi par l’Ouzbékistan, à la 63ème place. Le Turkménistan et le Kazakhstan figurent respectivement à la 86ème et à la 113ème places.
Des problèmes structurels qui persistent
Cet index évalue l’instabilité globale d’un gouvernement . . .
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