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L’origine rocambolesque du som, la monnaie kirghize

En 1991, le Kirghizstan comme les autres pays d’Asie centrale obtient son indépendance. Très vite, se pose la question d’une monnaie nationale. Récit d’une création semée d’embuches. 

Soms monnaie Kirghizstan billet Kirghizistan dessin
La création du som, la monnaie du Kirghizstan, ne s'est pas passée simplement.

En 1991, le Kirghizstan comme les autres pays d’Asie centrale obtient son indépendance. Très vite, se pose la question d’une monnaie nationale. Récit d’une création semée d’embuches. 

Novastan reprend ici un article de OpenAsia.net, traduit avec l’accord de la rédaction.

Comment sont nées les premières esquisses des billets kirghiz ? Pourquoi le premier passeport kirghize a-t-il autant divisé les députés ? OpenAsia.net s’est entretenu avec Dmitri Lyssogorov, l’inventeur des premiers soms et du premier passeport kirghiz, un artiste à la fois graphiste et photographe.

Aujourd’hui, les Kirghiz débattent de l’apparence de leur futur passeport biométrique et la Banque nationale évoque la possibilité de modifier les billets de 50, 100, 200 et 1000 soms, la devise nationale. Ces initiatives confirment que le Kirghizstan continue d’huiler les rouages de ses structures étatiques. Mais ces nouveautés, comme tous les changements, divisent la société.

Un des premiers pays d'Asie centrale à avoir sa monnaie

En 1993, le Kirghizstan a été l'un des premiers pays de l’ex-URSS et la première République d’Asie centrale à adopter une monnaie nationale. Tout a en fait commencé deux ans plus tôt, en 1991, avec l’indépendance du Kirghizstan. « Cette année-là », se souvient Dmitri Lyssogorov, « mon ami Anatoli Tsyganok et moi avons été convoqués à la Banque nationale du Kirghizstan. Le directeur, Kemelbek Nanayev, nous a proposé de créer l’image de la monnaie nationale. On nous avait alors promis une rétribution ; il était question d’une voiture ou d’un appartement. Nous n’avons reçu ni l’une ni l’autre mais rien ne servait de nous promettre monts et merveilles puisque nous étions très intéressés par le projet. »

Les premières étapes ont été non seulement passionnantes mais aussi incroyablement ardues : au Kirghizstan, il n’y avait ni les experts ni le savoir-faire nécessaire à l’avancée du projet. Dès lors, impossible de s’entretenir avec des graphistes spécialisés ou de trouver des informations sur Internet puisque la République n’était pas encore connectée.

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