Derrière la multiplication des actions anti-chinoises au Kirghizstan se trouve une organisation aussi secrète que controversée, "Kyrk Shoro". Mêlant exaltation du nationalisme kirghiz et méfiance envers les étrangers, ce groupe très médiatique gêne jusqu'aux plus hautes sphères du pouvoir.
Tout est partie des rumeurs d'incarcérations de Kirghiz dans les camps de rééducation de la région autonome ouïghoure du Xinjiang, dans le nord-ouest de la Chine. Cette région, limitrophe du Kirghizstan, abrite de nombreux ressortissants kirghiz et centrasiatiques. Ces rumeurs, qui mentionnent 22 000 citoyens chinois d'ethnie kirghize emprisonnés dans une partie de la province, ont suscité une vive émotion dans l'opinion publique au Kirghizstan. Une situation qui est devenue le point de départ d'une série de manifestations et de rassemblements qui dénoncent les agissements de la République populaire de Chine au Kirghizstan.
En fer de lance de cette contestation, on trouve l'organisation l'organisation "Kyrk Shoro", ou "Quarante cavaliers" en kirghiz, une référence aux mythiques quarante cavaliers qui ont accompagné Manas, héros du mythe fondateur de la . . .
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