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L’échec de la société civile en Asie centrale : le cas du Kirghizstan

Depuis la perestroïka, les Etats centre-asiatiques ont connu une transformation rapide au sein de leurs institutions politiques et économiques.  Les réformes sociales que chacune des Républiques musulmanes de l’URSS ont entrepris font partie d’un passage nécessaire du régime soviétique à des régimes démocratiques. Plusieurs agences internationales ainsi que des Etats occidentaux ont accueilli ces réformes en soutenant le financement des projets de restructuration des institutions étatiques.  Au Kirghizstan, les réformes « structurelles » d’Askar Akaïev, le premier président de la République (1990 à 2005), ont visé la libéralisation économique et politique d’établissements d’Etat, dans un souci de démocratisation et construction d’une société civile forte.  La démarche a été amplement exaltée en Occident, où le Kirghizistan a été considéré comme l’Etat le plus démocratique d’Asie centrale lors des premières années de son indépendance.   

Statue Libérté place Ala-Too Bichkek
Statue Libérté place Ala-Too Bichkek

Considéré comme la "Suisse de l'Asie Centrale" aux débuts de l'indépendance, le Kirghizstan semble ne pas avoir réussi à relever les défis d'une démocratisation. Quels sont les sources de cet échec ? La définition de la démocratie à l'occidentale peut-elle être adaptée au contexte kirghiz ? 

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