Alors que le bilan des affrontements frontaliers entre Kirghizstan et Tadjikistan continue de s'alourdir, les deux pays ont réagi publiquement. Chacun accuse l’autre d’être le fautif, avec d’ores et déjà des procédures pénales.
La tension est forte entre Kirghizstan et Tadjikistan après le conflit meurtrier à la frontière des deux pays, débuté le 28 avril dernier. Alors qu'un cessez-le-feu est en vigueur depuis le 30 avril, on compte plus de 35 morts côté kirghiz selon l’agence de presse kirghize AKIPress et 19 morts côté tadjik, relaie le média tadjik Asia-Plus.
Le 3 mai dernier, le Bureau du procureur général du Kirghizstan a affirmé que le Tadjikistan avait violé les exigences, entres autres, de la Charte des Nations Unies de la Déclaration universelle des droits de l'Homme et l’Accord sur les fondations de Relations interétatiques entre la République kirghize et la République du Tadjikistan en vigueur depuis 1996 . . .
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