À l'exception du Tadjikistan, les langues des pays d'Asie centrale appartiennent à la même famille linguistique. Considérées comme langues turciques, sont-elles pour autant le signe d'une identité commune à l'Asie centrale ? Eléments de réponse.
Les pays d'Asie centrale, incluant le Xinjiang chinois, mais excluant le Tadjikistan, ont en commun leurs langues qui appartiennent toutes à la famille des langues turciques. Certains y voient ainsi une identité partagée autour de la culture turque, ce qui a débouché sur un mouvement idéologique et politique : le panturquisme.
Dans quelle mesure cette identité linguistique commune (bien que diverse) peut-elle réunir les peuples d'Asie centrale et les peuples turcophones en général ?
L'Asie centrale, un centre du panturquisme
Le panturquisme naît au XIXème siècle, alors qu'un renouveau de la pensée touche le monde musulman : la Nahda dans le monde arabe, le Djadidisme dans l'empire russe. Du Djadidisme réformiste naissent plusieurs courants de pensée, dont la prise de conscience . . .
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AK, 2018-04-21
Je pense que les Turcs d’Asie Centrale ont plus que la langue en commun avec les Turcs de Turquie, car ils ont également la culture en commun. Et comme ils se considèrent pour la majorité comme étant turc (même si, comme vous le soulignez, ils sont divergents sur ce point), on peut donc dire que l’Asie Centrale, ou si vous voulez, l’Ancien Turkestan, est un région turcique avec une des cultures et des langues turques très proches les unes des autres.
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