Les habitants de la capitale du Kirghizstan sont de plus en plus préoccupés de la qualité de leur air, parfois plus pollué que Pékin. Alors que l’hiver approche, les politiques kirghiz semblent démunis.
Comme chaque année à l’automne, les habitants de Bichkek remarquent avec plus d’acuité la faible qualité de l’air. Ces dernières années, la pollution de l´air de la capitale du Kirghizstan est devenue un sujet de plus en plus important pour ses habitants, de plus en plus touchés par ses conséquences. Un premier effet a été l’émergence de débats polémiques sur les responsables de cette pollution. Certains affirment que c’est à cause de la construction d’immeubles d´appartements dans des endroits peu conformes écologiquement. D'autres pointent l´impact écologique de l´industrie et la contribution négative des gaz émis par les voitures à Bichkek.
La pollution de l´air devient un défi pour la capitale kirghize, responsable de près de la moitié de la pollution de l'air du pays. D'après le Comité statistique du Kirghizistan, Bichkek représente 46,6% de la pollution du pays. En janvier dernier, des ingénieurs écologistes kirghiz ont mesuré la qualité de l´air de Bichkek. Selon eux, l’air de la capitale kirghize est plus pollué qu’à Pékin. Plus précisément, la teneur mensuelle moyenne en dioxyde d'azote dépasse la concentration maximale admissible fixée par le règlement du gouvernement kirghiz de 2,2 fois, le formaldéhyde de 3,6 et l'oxyde d'azote de 1,8 fois. C´est un véritable défi écologique, qui devient de plus en plus tangible pour les habitants de Bichkek chaque hiver et début de . . .
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