Le 28 novembre dernier, des élections législatives se sont tenues au Kirghizstan, plus d’un an après les élections contestées d’octobre 2020 ayant porté Sadyr Japarov au pouvoir. Si les résultats donnent les partis pro-gouvernementaux en tête, l’opposition dénonce une manipulation du scrutin.
C'était un rendez-vous politique attendu. Le 28 novembre dernier, les citoyens du Kirghizstan ont voté lors des élections législatives pour renouveler les 90 sièges du Jogorkou Kenech, le parlement du pays. Après 10 jours de comptage manuel dû à des défaillances techniques, la Commission électorale centrale a enfin publié les résultats, le 7 décembre dernier.
Les partis pro-gouvernement ont largement emporté le scrutin, tandis que les principaux partis d’opposition ont été éliminés.
Les partis pro-gouvernement en tête
Sur les vingt-et-une formations politiques participantes, seules six ont dépassé 5 % des suffrages, seuil minimal pour obtenir un siège au parlement. Le parti Ata-jourt (Patrie), dont le président kirghiz Sadyr Japarov est l'un des membres fondateurs, est arrivé en tête avec 17,3% des votes. Considérés comme pro-gouvernement, Ishenim (Confiance) et Yntymak (Harmonie) se sont classés en deuxième et troisième position avec . . .
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