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De détenu à chef du gouvernement : avec Sadyr Japarov, le Kirghizstan a un nouveau Premier ministre à la légitimité douteuse

Alors que le Kirghizstan est dans une situation révolutionnaire depuis le 5 octobre et des élections parlementaires contestées, le parlement s’est réuni  le 10 octobre pour élire au poste de Premier ministre Sadyr Japarov, chantre de la nationalisation de la principale mine du pays, Kumtor, et ancien détenu. Son élection fait l’objet de nombreuses critiques quant à sa légalité, et son statut de Premier ministre semble fragile. 

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Sadyr Japarov a été nommé Premier ministre du Kirghizstan après une élection contestée.

Alors que le Kirghizstan est dans une situation révolutionnaire depuis le 5 octobre et des élections parlementaires contestées, le parlement s’est réuni  le 10 octobre pour élire au poste de Premier ministre Sadyr Japarov, chantre de la nationalisation de la principale mine du pays, Kumtor, et ancien détenu. Son élection fait l’objet de nombreuses critiques quant à sa légalité, et son statut de Premier ministre semble fragile. 

Le 10 octobre, le Parlement s’est réuni à la Résidence d'État « Ala-Archa », située au sud de Bichkek, pour élire comme Premier ministre par intérim Sadyr Japarov, avec un gouvernement presque inchangé, rapporte le média kirghiz Kaktus.

La capitale est, depuis le matin du 10 octobre, plongée dans un état d’urgence sur la décision du président Sooronbaï Jeenbekov, et l'armée y est déployée afin de stabiliser une situation volatile et violente qui a fait un mort et plusieurs centaines de blessés depuis la nuit du 5 au 6 octobre dernier.

Une élection à la légalité douteuse

L’enjeu de cette nomination était de respecter la Constitution en élisant de façon légale un Premier ministre capable de sortir le pays de la crise. Plusieurs tentatives de réunir le Parlement et d’organiser un vote pour légitimer un nouveau gouvernement avaient eu lieu au cours des jours précédents, sans succès, le quorum de 50 % des députés indispensable à la validité du vote n'ayant pas été atteint. Sur les 120 députés du Jogorku Kenesh, le parlement kirghiz, 51 étaient présents

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