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Corruption : l’Asie centrale en bas du tableau

L’ONG Transparency International a récemment publié son rapport annuel exposant ses résultats sur la perception de la corruption au niveau mondial en 2019. Les pays d’Asie centrale sont une fois de plus mal classés.

Planisphère
Transparency International a publié son rapport annuel sur l'indice de perception de la corruption.

L’ONG Transparency International a récemment publié son rapport annuel exposant ses résultats sur la perception de la corruption au niveau mondial en 2019. Les pays d’Asie centrale sont une fois de plus mal classés.

L’Indice de perception de la corruption (IPC), créé en 1995 par Transparency International, a été publié le 23 janvier dernier pour l’année 2019. Cet outil est utilisé pour mesurer le degré de corruption dans le secteur public perçu dans les administrations publiques et la classe politique de 180 pays. Il s’agit d’un indicateur composite qui fait appel à des données sur la corruption tirées de 13 évaluations d’experts et enquêtes indépendantes. Le rapport parle bien ici de « perception », car la corruption étant par définition un phénomène caché, il est impossible de se baser sur des données objectives.

L’IPC définit la corruption comme l’abus d’une charge publique à des fins d’enrichissement personnel : la corruption d’agents publics, les pots-de . . .

Commentaires (2)

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Arslan saffet, 2020-02-5

Eh bien sur l europe de l ouest est pas du tout corrompu ,c est bien connu ,notament ici en France

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Manon Mazuir, 2020-02-5

Bonjour,

L’article traite du niveau de corruption en Asie centrale puisque Novastan est média spécialisé sur la région centrasiatique. Le fait que le niveau de corruption soit élevé dans une région donnée n’exclut pas que la corruption soit présente dans d’autres zones du monde. L’indice de perception de corruption de la région « Europe de l’Ouest et Union européenne » est de 66/100, ce qui en fait objectivement la région la mieux classée. Néanmoins, ce score ne signifie pas par autant que la corruption est inexistante, au contraire il y a une marge de progression encore importante. En effet, les conclusions de l’ONG ont montré que la majorité des pays du G7 avait régressé l’année passée et que même les pays les mieux classés n’étaient pas préservés de la corruption, en témoigne le scandale de la Danske Bank au Danemark par exemple.

En ce qui concerne la France, son score en 2019 est de 69, elle perd donc trois points par rapport à l’année précédente et passe de la 21ème place à la 23ème place du classement. Ce constat fait écho au rapport Greco, l’organe anti-corruption du Conseil de l’Europe, qui a été récemment publié et qui pointe la persistance de « zones grises » dans la lutte contre la corruption et appelle la France à consentir davantage d’efforts pour prévenir la corruption notamment « au sein de l’exécutif ».

Pour plus de précisions, je vous invite à consulter le rapport de Transparency international et celui du Greco.

https://transparency-france.org/actu/indice-de-la-perception-de-la-corruption-2019-de-transparency-international-il-y-a-urgence-pour-la-france-a-relancer-la-lutte-contre-la-corruption/#.Xjsq5mhKg2w

https://www.coe.int/en/web/greco/evaluations/france

Cordialement,
Manon Mazuir

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