Depuis plusieurs mois, le chef du Comité d'État pour la sécurité nationale, Kamchybek Tachiev, orchestre des arrestations publiques de hauts fonctionnaires kirghizs, accusés de corruption et de détournement de fonds. Si ces opérations spectaculaires marquent les esprits, elles suscitent aussi des doutes quant à leur efficacité durable et à l'absence de réformes structurelles.
Le Kirghizstan mène une campagne anti-corruption majeure, notamment marquée par des arrestations de fonctionnaires lors de réunions publiques. Ces actions sont en grande partie dirigées par Kamchybek Tachiev, le chef du Comité d’Etat pour la sécurité nationale (GNKB), s'érigeant en visage de la lutte contre la corruption dans le pays.L’objectif de ces arrestations est clair: créer un effet de choc, d’exposer publiquement les fautifs, et . . .
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Au Kirghizstan, une lutte nationale anticorruption entre démonstration de force et effet d’annonce
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