Accueil      Au Kirghizstan, une loi renforce la place de la langue kirghize et crée le débat dans la société

Au Kirghizstan, une loi renforce la place de la langue kirghize et crée le débat dans la société

Réputé pour sa richesse culturelle, le Kirghizstan cherche, à l’instar d’autres pays d’Asie centrale, à renforcer son identité nationale par la promotion de sa langue d’État. Toutefois, cette politique linguistique soulève la question de la capacité du système éducatif à en assurer l’enseignement dans un pays marqué par une forte diversité ethnique.

Enfants au Kirghizstan (illustration). Crédit : stat.gov.kg
Enfants au Kirghizstan (illustration). Crédit : stat.gov.kg

Réputé pour sa richesse culturelle, le Kirghizstan cherche, à l’instar d’autres pays d’Asie centrale, à renforcer son identité nationale par la promotion de sa langue d’État. Toutefois, cette politique linguistique soulève la question de la capacité du système éducatif à en assurer l’enseignement dans un pays marqué par une forte diversité ethnique.

Le 25 juin dernier, le Jogorku Kenesh (le parlement kirghiz, ndlr) a approuvé un projet de loi élargissant considérablement les domaines d'utilisation obligatoire du kirghiz. Les amendements concernent 18 lois et le Code des infractions, et relancent le débat récurrent, dans cette ancienne république soviétique russophone, de la place de la langue nationale et de celle du russe, qui a un statut de langue officielle dans le pays.

Si la langue russe conserve néanmoins son statut officiel, désormais, au moins 60 % du contenu médiatique (télévision, radio et presse écrite) devrait être diffusé en kirghiz. Les appellations géographiques, et toute autre information publique seront indiquées que dans la langue d'État - le kirghiz.

Le projet de loi fixe également le niveau de compétence linguistique requis pour les fonctionnaires . . .

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