La pandémie met à mal le secteur du tourisme et révèle la dépendance croissante des éleveurs vis-à-vis de cette nouvelle manne financière. Les catégories les plus précaires de la population sont les plus touchées.
« Moi, je suis prête à reprendre les affaires mais, hélas, cette quarantaine se trouve en travers de la gorge de tout le monde ». Pour Toursoun Mambetalieva, il y a 20 ans, les affaires se résumaient aux activités pastorales traditionnelles. Mais depuis une quinzaine d’années, le tourisme est entré dans sa vie. Elle a lancé son « propre business » et héberge désormais une « soixantaine de touristes de mai à septembre » dans son camp de yourtes à Eki-Naryn, dans le sud du pays.
Cette année, pour Toursoun, le pari risque de ne pas se révéler gagnant. L’épidémie de coronavirus qui a franchi le cap des 2 000 contaminations sur le territoire a forcé le gouvernement à fermer les frontières dès le 17 mars, la veille de l’annonce officielle de ses premiers cas . . .
Vous avez encore 80 % de cet article à découvrir! Abonnez-vous maintenant pour seulement 3€ par mois
S’abonnerDéjà abonné ? Se connecter
En vous abonnant à Novastan, vous soutenez le seul média européen spécialisé sur l'Asie centrale. Nous sommes indépendants et pour le rester, nous avons besoin de votre aide ! Grâce à vos abonnements, nous pouvons rémunérer nos correspondants en Asie centrale.